Anciens directeurs généraux

2008-2013: Dr Hartley Stern

Le Dr Hartley Stern était directeur général de l’Hôpital général juif et professeur de chirurgie à l’Université McGill entre 2008 et 2013. Il était précédemment vice-président du Centre régional de cancérologie de l’Hôpital d’Ottawa et directeur provincial du programme d’oncologie chirurgicale à Action Cancer Ontario.

Originaire de Toronto, le Dr Stern a obtenu son diplôme de médecine et suivi sa formation en chirurgie à l’Université de Toronto, après quoi il a complété une bourse de formation en recherche au London Hospital Medical College, à Londres, Angleterre. En juin 1994, il s’est établi à Ottawa pour occuper les postes de chirurgien en chef de l’Hôpital civique d’Ottawa, puis de l’Hôpital d’Ottawa (regroupement en 1998), et de chef du Service de chirurgie de l’Université d’Ottawa.

En août 2000, le Dr Stern a entrepris de relever un nouveau défi comme PDG du Centre régional de cancérologie d’Ottawa qui, en janvier 2004, allait devenir un important programme intégré à la gamme des services de cancérologie, de recherche et d’éducation de l’Hôpital d’Ottawa.

Le Dr Stern concentre ses efforts sur le cancer colorectal et il entend continuer, bien que de façon limitée, à enseigner aux étudiants et à effectuer des interventions chirurgicales. Il enseigne la chirurgie à l’université McGill.

En outre, le Dr Stern a eu l’occasion de diriger la Société canadienne d’oncologie, la Société canadienne de chirurgie oncologique et le groupe d’intégration de la Stratégie canadienne de lutte contre le cancer au cours de son évolution vers un conseil national. Il siège présentement au Comité consultatif stratégique de l’Institut national du cancer du Canada.

Le Dr Stern assume désormais de nouvelles tâches à Ottawa comme directeur général et président-directeur général de l’Association canadienne de protection médicale.

1992-2008: Henri Elbaz

Alors qu’expansion et amélioration des services aux patients ont toujours été des priorités pour l’Hôpital général juif, elles ont revêtu une importance particulière durant le mandat d’Henri Elbaz à titre de directeur général.

Cela est attribuable, partiellement, au fait que l’hôpital était – et continue d’être - impliqué dans le développement d’une expertise de pointe dans plusieurs spécialisations médicales, dont l’oncologie, la néonatalogie, la gériatrie, la gynéco-obstétrique et la médecine d’urgence. Ce qui a entraîné une forte augmentation du volume des patients et accrue la demande envers le personnel, l’équipement et les installations. De plus, l’HGJ est situé au cœur d’un quartier peuplé largement d’immigrants de diverses origines nationales, culturelles et religieuses. M. Elbaz a collaboré étroitement avec le personnel, le conseil d’administration, les donateurs et le gouvernement afin de s’assurer que l’hôpital pourrait prendre de l’expansion pour relever ces défis.

Le lancement du Programme de chirurgie et d’oncologie de la tête et du cou de McGill à l’HGJ, l’entière rénovation et la modernisation du Service d’urgence et l’ouverture de la première salle d’opération au Québec entièrement équipée pour les chirurgies endoscopiques ont eu lieu durant les années 1990, sous la direction de M. Elbaz.

Le projet de construction le plus important pendant le mandate de M. Elbaz a été l’ajout de 8 nouveaux étages sur le bâtiment du Pavillon Cummings (pav. E), qui loge depuis 2006 le Centre du cancer Segal. Notons également d’importantes améliorations aux Divisions de médecine nucléaire et de radio-oncologie, dont l’acquisition d’un scanner TEP/CT et le début, en 2007, des travaux d’agrandissement de la Division de radio-oncologie.

En termes d’expansion future, l’acquisition, en 2005, du bâtiment voisin du Couvent des Sœurs de Sainte-Croix a été un accomplissement significatif. Ce bâtiment est aujourd’hui le pavillon H. La bâtisse a été grandement rénovée afin d’y loger le Centre de prévention cardio-vasculaire, le Centre de médecine familiale Herzl et un centre d’hémodialyse. Des plans sont présentement à l’étude pour construire sur le terrain de nouvelles installations pour plusieurs services de l’hôpital.

Avant de se joindre à l’HGJ, M. Elbaz a obtenu une maîtrise en administration des affaires et il a occupé le poste de directeur de la Recherche, des statistiques et des relations publiques à la Bourse de Montréal. Il a aussi enseigné la planification corporative et la gestion des politiques à l’École des hautes études commerciales de l’Université de Montréal.

C’est à titre de directeur des Services administratifs que M. Elbaz s’est joint au personnel de l’HGJ; et en 1992 il a été nommé directeur général. En 2002, ses pairs l’on nommé Gestionnaire de l’année – en matière de services de santé, c’était la première fois qu’un directeur général du milieu hospitalier recevrait un tel honneur. M. Elbaz a également servi sur plusieurs commissions, dont le Regional Health Council et l’Association canadienne des hôpitaux d’enseignement.

1975-1991: Archie Deskin

Croissance et expansion spectaculaires, éléments qui continuent de définir l’Hôpital général juif, ont continué durant le mandat d’Archie Deskin au poste de directeur général.

L’ouverture de l’Unité des soins intensifs de néonatalogie, la création de la Division de médecine gériatrique, la création de L’espoir, c’est la vie, l’ouverture du pavillon E et l’inauguration du Centre Bloomfield de recherche sur le vieillissement sont parmi les faits saillants du mandat de M. Deskin. De plus, il a joué un rôle important au cours des années 1970 pour aider l’HGJ à surmonter d’importantes difficultés budgétaires et d’en émerger plus fort que jamais.

Né à Montréal, M. Deskin a obtenu un baccalauréat, de l’université Sir George Williams, en1957, et une maîtrise en administration hospitalière de l’Institut supérieur d’administration hospitalière de l’Université de Montréal, en 1960. En 1959, il a été nommé directeur général adjoint du Montreal Hebrew Old’s People Home avant d'être promu directeur général de cette institution, en 1957.

Deux ans plus tard, alors qu’il complétait son stage universitaire en vue de l’obtenir une maîtrise, M. Deskin s'est vu offrir le poste de résident administratif à l’HGJ. Au terme de sa résidence, il est nommé directeur adjoint de l'HGJ. En 1971, il devient directeur général adjoint, et en 1975, il est nommé directeur général, un poste qu’il occupera pendant 16 ans.

1968-1975: Dr William R. Slatkoff

Alors que le rythme des progrès médicaux et sociaux de la fin des années 1960 et du début des années 1970 est fulgurant, c’est grâce au Dr William R. Slatkoff que l’Hôpital général juif suit le rythme. Sous sa direction, l’hôpital inaugure de nombreux services et programmes essentiels, y compris l’Institut Lady Davis de recherches médicales, l’Institut de psychiatrie communautaire et familiale, la Fondation de l’HGJ et l’HGJ obtient son affiliation d’enseignement auprès de l’université McGill.

Natif de Montréal, Dr Slatkoff, obtient des diplômes en arts et en médecine de l’université McGill, avant d'exerer à l’Hôpital général de Montréal, en 1934. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il devient surintendant adjoint (médical) à l’Hôpital général de Montréal, fonction qu’il occupe jusqu’en 1950, alors qu’il accepte un poste à l’Hôpital Maimonides de New York.

Trois ans plus tard, Allan Bronfman, le président fondateur de l’HGJ, cherchait à améliorer la réputation de l’hôpital en créant un poste de directeur médical, et il convainc Dr Slatkoff d'accepter ce mandat. Dans le cadre de ses fonctions, Dr Slatkoff était chargé de la coordination des affaires médicales de l’hôpital (y compris les activités des internes et des résidants), de la nomination du personnel, de la coordination de l’éducation continue des médecins et de la supervision générale des Services.

En 1968, il succède à Samuel S. Cohen à titre de directeur général. Après sa retraite en 1975, le Dr Slatkoff continue de servir l’hôpital comme consultant. Il reste actif au sein d’organismes, tels le Canadian Human Rights Foundation et le Senior Citzen’s Forum.

1933-1968: Samuel S. Cohen

À titre de directeur général fondateur d’un l’Hôpital général juif, Samuel S. Cohen (1900-2000) a joué un rôle essentiel pour transformer une petite institution de santé, desservant surtout la communauté juive, en un hôpital universitaire important, ouvert à l’ensemble des Montréalais et des Québécois. Tous ces efforts ont conféré à l'HJG une réputation internationale en matière d’excellence de soins aux patients, d’innovation médicale, d’enseignement et de recherche. M. Cohen est né à New York où, dans sa jeunesse, il se hisse au rang de directeur adjoint du Beth Israel Hospital. En 1933, il accepte de s'installer à Montréal pour assumer le poste de surintendant (équivaut au poste de directeur général) d’un Hôpital général juif qui n’a pas encore ouvert ses portes.

M. Cohen a eu la tâche difficile, mais ultimement satisfaisante, du recrutement initial du personnel médical, infirmier et paramédical hautement qualifié. Et ce, en s’assurant de positionner l’hôpital sur de solides bases scientifiques.

Les premières années de l’hôpital sont difficiles, car M. Cohen dirige une nouvelle institution durant la Dépression, et peu après pendant la Seconde Guerre mondiale. Malgré ces temps difficiles, M. Cohen insiste pour implanter et maintenir des normes élevées dans tous les champs d’activités, tout en faisant la promotion de l’hôpital et en améliorant sa réputation. Après sa retraite en 1967, M. Cohen a continué de s’impliquer à l’HGJ. Et, en 1994, en reconnaissance de son apport considérable à la naissance de l’hôpital, il reçoit le tout premier Prix de service exceptionnel, le Prix le plus prestigieux conféré par l’HGJ.

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